Cette série où l’on retrouve l’univers de prédilection de Jean-Claude DELALANDE: une vie banale et sombre, marquée par le passage du temps et par la presence de l’autre. L’autre ici étant un fantôme de soi-même, sorte d’alter ego envahissant. Qu’il souffle les bougies d’un anniversaire où esquisse un pas de danse dans son salon, le double de l’artiste ne le lâche pas d’une semelle, l’observe, le scrute, comme un deuxième regard sur une vie parfois un peu vide, un peu morne, un peu vaine. Qui a dit que la solitude, ça n’existait pas ?