AUTOPORTRAITS ET MISES EN SCENE PHOTOGRAPHIQUE
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Entretiens

Entretien en juillet 2016 avec Emmanuelle Esclafit sur Radio Pays d'Hérault (RPH)

Entretien pour "SFR Jeunes Talents" à l'occasion de l'exposition à la "Maison Européenne de la Photographie" (MEP) en 2008..
Entretien à l'occasion d'une exposition à Strasbourg à la galerie "La Chambre" en 2009 (sujet réalisé par Sylvia Dubost).
Entretien ave Thierry Laugée en 2007 pour Actuphoto.com.

Entretien avec Sophie Bernard pour IMAGES MAGAZINE

 

"Je voudrais vivre de la photographie”
 

Auteur prolixe, Jean-Claude Delalande photographie avec beaucoup d’instinct tout en élaborant rigoureusement ses séries. Il réalise depuis 25 ans une oeuvre qui repose essentiellement sur l’autoportrait et la mise en scène.
Narcissique, Jean-Claude Delalande ? Non. Aussi audacieux que fragile,
comme souvent les autodidactes, il est plutôt timide et à l’image de son oeuvre : plein d’humour et, en même temps, teinté de gravité. Parce qu’à y regarder de plus près, ce qu’il nous montre n’est pas seulement drôle.



 

SB: Racontez-nous votre parcours jusqu’à la parution
de la série Quotidiens en 2005…


J’ai commencé à pratiquer la photographie à
l’âge de 17 ou 18 ans et je ne me suis jamais
arrêté depuis. Je m’étais rendu compte qu’il y
avait chez moi peu de photo de mes parents
jeunes ou de moi enfant. Au départ, j’ai donc
photographié mes proches, pour conserver une
trace. Dès cette époque, je fais des autoportraits
avec cette arrière-pensée que j’allais vieillir,
disparaître, et qu’il fallait conserver la mémoire
de ce temps présent.


SB : Ces expériences ne vous donnent pas pour autant l’idée
d’être photographe


Non, je pratique la photo en amateur et rentre
très tôt dans la vie active, dans le domaine des
assurances que je n’ai pas quitté depuis. Par
ennui et lassitude, je prends un congé d’un an au
milieu des années 90 pour faire une formation
photo, pour m’améliorer techniquement et me
confronter au regard des autres, chercher des
contacts…Formellement, la série Quotidiens existe
déjà. Dès cette époque, je mets en scène mes
amis, ma famille, avec un personnage qui fixe
l’objectif. Les questions du temps qui passe, de
l’autoportrait et du quotidien sont présentes
aussi, mais à un stade embryonnaire. On ne peut
parler de série, de démarche d’auteur, mais je
sors de ce stage avec les idées plus claires…


SB: Et vous décidez de montrer votre travail…


J’ai quelques parutions dans la presse spécialisée.
Jean-Claude Lemagny achète mes paysages en
noir et blanc pour la collection de la Bibliothèque
nationale en les comparant à ceux de Jeanloup
Sieff, dont je ne connais alors pas l’oeuvre !


SB: Au cours des années 90 vous continuez à photographier
mais ce n’est qu’en 2005 que vous décidez de remontrer
votre travail, que vous publiez alors…


Les éditions Chez Higgins ont également décidé
de faire un portfolio qui est sorti récemment et
j’ai été suis sélectionné dans divers concours
photo qui m’ont permis d’être projeté aux Voies
off d’Arles en 2007. Cette année, différents
concours, dont celui de SFR, m’ont permis de
voir mes photographies à la Mep et cet été
aux Rencontres d’Arles. Des collectionneurs
commencent également à s’intéresser à mes
photographies mais je voudrais aller encore
plus loin, éditer un livre et, à terme, vivre de la
photographie.


SB: Avez-vous des influences particulières ?


J’aime la photographie de Nadar : les cadrages
frontaux, la pause, le cérémonial, l’idée de
prendre le temps pour faire une photographie…


SB: Dans la plupart de vos séries, vous décrivez le quotidien
avec à la fois dureté et tendresse, gravité et légèreté…


Je caricature un peu - même beaucoup - le
quotidien ! Chacun peut se reconnaître dans ces
instants de vie que je mets en scène. Mais je
ne juge pas, je ne suis ni critique ni méchant,
simplement tragi-comique…

 

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© Jean-Claude Delalande